jeudi 29 septembre 2011

Sous le soleil exactement ...

Non il ne s'agit pas de vous chanter une chanson, mais bien de vous parler de vendange.
La vendange 2011 s'annonçait délicate, en effet, la quantité de raisin étant plutôt importante (par rapport à nos malheureux 15 à 20  hl/ha habituel ces dernières années), la qualité de travail du vigneron était capitale.
Heureusement la météo a été clémente, voire même exceptionnellement chaude et sèche.
Seulement 2 heures de travail perdues pour cause de pluie cette année.
Le millésime semble donc bien engagée, mais là attention il reste beaucoup à faire en cave pour commencer à utiliser des qualificatifs dithyrambiques
Question récolte, la nouveauté de l'année était à l'utilisation de bac de 500 KG dit "green box" pour vendanger une sélection de vin sous cahier des charges.




Il s'agit ici de rapatrier en cave des raisins avec un minimum de tassement et de pouvoir grace à un élévateur basculant alimenter directement une chaine mobile de tri et d'égrappage.

Affaire à suivre, mais les premiers essais semblent assez concluants...

Aurélie PEREIRA

vendredi 16 septembre 2011

La cave coop c'est plus ce que c'était...

Beaucoup de gens disent souvent : "c'était mieux avant".
Et bien non pour beaucoup de chose, nous sommes très bien à notre époque.
Que celui qui veut faire sa lessive à la main dans un lavoir me jette la première pierre.

Tout ça pour parler de notre journée de vendange. Aujourd'hui c'était segment 1.
Sous ce nom barbare se cache un grand travail de sélection de vieille vignes de grenache noir. État sanitaire et maturité sont suivie par un technicien très pointu qui connaît le terroir de maury comme sa poche.
Résultat, des vignerons qui se prêtent au jeu de la vendange en comporte (petit récipient qui préserve l'intégrité des grappes et donc la qualité, à l'heure de la machine à vendanger il y a un certain mérite) et qui une fois arrivée à la cave  passe leur raisin sur la table de tri.
Alors là je dis : "c'est mieux maintenant".
Y'a plus qu'à goûter le résultat...

lundi 5 septembre 2011

Le monde à l'envers

Il est des moments dans la vie où le chemin que l'on suivait, tout d'un coup s'arrête.
Et là trois options  :
1° Je m'arrête et j'attends (c'est pas mon genre)
2° Je retourne en arrière pour voir où j'ai oublié de bifurquer (bof, pas très folichon)
3° Pas de problème, je me lance à travers la garrigue (un nouveau chemin va être ouvert...enfin j'espère).

Vous vous demandez sûrement de quoi je parle ?

Et bien en fait je suis vigneronne,
enfin provisoirement une vigneronne sans terre (mais ça c'est une autre histoire),
et je vais changer de planète.

Non, non, je n'ai rien fumée, au plus, bu un bon verre de vin.


La planète où je pense atterrir et bien sur la planète terre, disons plutôt que je vais passer dans une  planète terre parallèle, (non je vous assure je n'ai pas lu trop de science fiction). Cela existe réellement.

En fait voilà 10 ans que j'étais vigneronne en cave particulière et bientôt je vais devenir vigneronne coopératrice.
Pour ceux qui connaissent un peu le milieu du vin, vous  comprendrez maintenant mes références à un voyage entre deux mondes.
Et oui, normalement on fais l'inverse.
Alors la suite au prochain épisode